samedi 30 janvier 2010

Le mélange des genres

Hier, soirée étrange...je me demande encore si j'ai aimé ou je n'ai pas aimé ma soirée.
Je m'explique ...

J'ai récemment présenté une bonne amie à moi de la job à un de mes bons vieux amis (un vieux de la veille). Depuis leur première rencontre, ils sont des aimants! Ils ne se lâchent plus d'une semelle!
Ça fait maintenant 2 semaines que cette intense relation perdure.

Hier, je suis allée chez mon chum de gars comme je le fais souvent pour faire une soirée jeux de société (petit vendredi tranquille comme à l'habitude). Bien sûr, sa nouvelle flamme (ma bonne amie) était là, ce qui ne me dérange pas du tout. Ce qui me chicote c'est plutôt les insides et les phrases clichées qui me sont dites telles que : .... tu fais toujours ça ou tu connais pas ...., il est toujours comme ça!
Note: Bien oui je les connais, criss, c'est mon chum de gars depuis 5 ans... et toi, tu es ma chum depuis un an... J'pense que je vous connais plus que vous vous connaissez!!!! Bien sûr, ces commentaires, je les ai gardé pour moi.

Ce qui était le plus étrange c'était vraiment lorsqu'ils se sont mis à parler de moi. Je me suis sentie vraiment, mais vraiment mal! Ils n'ont rien dit de méchant, mais ma tête tournait vraiment. Il y a des choses que j'ai dites à la fille que je ne veux pas que mon chum de gars sache et vice-versa. J'ai beau être la même fille, mais je m'adapte au contexte et aux personnes. Hier, je me suis rendu compte que j'agissais desfois différemment selon les personnes.

Bref, le mélange des genres est bien, mais à quel prix???

C'est comme mes amis de Montréal et mes chum de Sherbrooke. Ce sont des personnes tous exceptionnelles, mais je ne vois pas une soirée avec ces deux clans. J'adore chacun de ses groupes, mais on dirait que je n'agis pas de la même manière, je ne parle pas des mêmes sujets, je ne fais pas les même activités.
Cette métaphore explique bien comment je me sens présentement.

Les amis de nos amis peuvent devenir odieux, à force de nous représenter combien les êtres dont nous nous croyons proches sont des inconnus. -Tessarech-

Je pense que je n'ai pas le goût de mélanger trop les genres.
Mes chums de l'université sont mes chums de l'université.
Mes chums de la job sont mes chums de la job.
Le mélange peut être parfois étrange...

samedi 23 janvier 2010

Sortira...sortira pas?!?

J'ai été invité à sortir ce soir....au café Saint-Michel à Magog.
Une place que j'ai visité quelques fois et que je trouve fort sympathique.
Mais, ais-je vraiment le goût de sortir?
Telle est la question...

En fait, à la base, je n'ai pas vraiment le goût. Pourquoi?
Pour plusieurs raisons :
- Sortir coûte de l'argent...et ça, j'en ai pas.
- Sortir implique de s'habiller chic, de se maquiller, d'être en fait tout sauf moi-même.
- Sortir implique de boire, ça j'aime ça, mais boire... à quel prix ( premièrement, une bière coûte le même prix qu'un six pact dans les dépanneurs. Puis, boire implique de boire différemment pour pouvoir conduire)
- Sortir implique de se coucher tard, d'avoir souvent la tête dans le cul.
- Sortir implique à danser...et moi et la danse, on n'a jamais été ami.

Mais pourtant sortir devrait plutôt signifier :
- Voir du monde et surtout rencontrer des hommes potentiels (mais ais-je vraiment le goût de rencontrer un homme dans un bar?)
- Me changer les idées: me défouler, rire, bouger
- De profiter de ma vie de célibataire pour cruiser et être cruiser (ça c'est dans mes rêves)
- De me mettre au parfum des nouvelles chansons (moi qui écoute en boucle du Pierre Lapointe, du Coeur de Pirate et du Patrick Watson = je suis vraiment retardée côté musical)

Alors, sortira-t-elle ou pas? Quel dilemme!
À suivre...

samedi 16 janvier 2010

À quand mon tour

Aujourd'hui, je suis en petite dépression...
J'ai commencé ma journée en pleurant toute seule,
encore, au milieu de l'après-midi, j'étais encore en pyjama en train de faire....de la correction!
Quoi de mieux pour déprimer...

Je songe, je me ronge...
C'est quand mon tour à moi?

Je sais, je me plains encore et encore...
mais j'écris ce que je sens, je mets par écrit mes pensées, mes angoisses, mes peines.
Et pour l'instant, j'ai de la peine.

J'ai de la peine, une peine de solitude. Ce matin, j'aurais voulu me réveiller et avoir quelqu'un sur l'autre oreiller. J'aurais voulu aller préparer un café pour deux, ouvrir les yeux, sourire et me rendormir. J'ai de la peine car j'aurais voulu quelque chose aujourd'hui. J'aurais voulu recevoir un coup de fil, une proposition de sortie, une idée extraordinaire ou même juste une sortie ordinaire, juste pour m'occuper: occuper mes pensées, profiter d'un samedi!

Je suis jalouse, jalouse de mes amis. En quelques semaines, 5 de mes bons amis ont rencontré quelqu'un. J'ai même contribué à leur bonheur, à leur union. Bien sûr, ils m'ont tous dit: oh, comme t'es fine, une chance qu'on t'a. Tu mérites vraiment un bon gars.
Bien criss, yé ou?

Je suis désespérée, je perds espoir. J'ai l'impression que je n'attire personne mis à part des crottés. Je sais que je peux avoir quelqu'un de bien, mais c'est comme si au fond de moi, je me dis que je ne mérite pas l'amour. Les mots sont lourds, pourtant belle et bien sentie :-(

Finalement, je suis en colère, en colère contre moi! Je suis en colère de penser de telles choses sur moi. Je suis en colère d'envoyer un tel message.

Vous comprendrez surement que je ne suis pas à mon meilleur...
Je mets ça sur le dos de mes règles!
Ça passera...par chance!

dimanche 10 janvier 2010

Apprendre de la culpabilité

RIEN, aujourd'hui, je n'ai RIEN fait!
Aucun ménage, aucune bouffe (mis à part se faire cuire des toasts et se verser un bol de céréales) aucune correction, aucune planification, simplement je n'ai RIEN fait!

Résultat 1: ça fait vraiment du bien!
Résultat 2: la culpabilité prend le dessus.

Les J'AURAIS DONT DU apparaissent:

Un ami m'a appelé pour aller faire de la raquette et puis non il fait trop froid.

J'ai une tonne de correction et encore plus de planification, mais le simple fait de penser à commencer me donnait le goût de vomir.

C'est tellement sale chez moi, il y a des minous de poussière partout. J'ai du classement à faire, pliage de linges, laver de la vaisselle.

Cette culpabilité qui me suit depuis ma jeunesse. Cette culpabilité qui me fait rouler à 100 000 miles à l'heure, qui veut que je ne manque rien, que je vois à tout, que je goûte à tout et que je touche à tout. Le sentiment de culpabilité est terrible, car elle te ronge de l'intérieur, elle occupe tes pensées, elle brouille la réalité.

Ma culpabilité me fait dire que je ne suis pas belle, que je suis paresseuse, que je devrais profiter de mon dimanche pour aller jouer dehors, que ce n'est pas comme ça que je vais me sentir bien, perdre des kilos, mieux dormir, rencontrer un homme.

Comment faire pause sur cette culpabilité tout en ne faisant rien?

J'ai quand même passer une belle journée avec moi-même!

mercredi 6 janvier 2010

Still remember

6 janvier, une journée triste...
Une journée que je voudrais oublier, mais que ma mémoire n'efface pas.
Malheureusement...

La relation avec moi, avec les autres a changé cette journée-là.
Je ne veux plus en parler, je ne veux plus ruminer.
Alors, je note les points positifs qui ont changé depuis ce moment.

À cette époque, j'étais stressée, malheureuse, anxieuse,...et ce, malgré les apparences.
Je laissais paraître ce que les autres voulaient voir de moi.
Mes amis n'étaient pas les mêmes, je n'avais que très peu de vrais amis...en fait, je savais à peine ce qu'était l'amitié.
Je m'occupais à m'étourdir, toujours occupée, toujours entourée, le mot relaxer n'était pas intégré dans mon vocabulaire.
Je consommais énormément, à tous les jours ou presque et un peu n'importe quoi.
Je ne prenais aucunement soin de moi, j'étais la dernière de mes priorités.
Je pensais que le bonheur n'était pas pour moi.

Avec le recul, je constate que j'ai bien changé...c'est ce qui me console dans cette triste journée. J'ai été chercher de l'aide, la vie s'est tranquillement placée autour de moi.
Et je n'ai pas fini d'évoluer!!!

Merci à la vie de me laisser voir la vie comme je peux la voir aujourd'hui (quétaine comme phrase, mais tout de même sincère)

mardi 5 janvier 2010

À la recherche des 5 B

Je cherche, j'ouvre les yeux, mais rien....pas d'homme à l'horizon!

Pourtant, les 2 voyantes que j'ai consulté durant l'année 2009 m'ont dit: ouvre les yeux, ton homme est prêt de toi, dans ton entourage...
Boulchit!!!!!!!!!!

Pourtant, je ne désire rien d'autre qu'un homme avec qui je serais bien.
Un mec avec qui je peux partager mes joies, mes peines.
Quelqu'un qui attendrait mon appel, avec qui je pourrais souper, dormir sur l'oreiller, parler et découvrir la vie selon ses yeux.

Je suis à la recherche des 5 B:
Un Beau mec
Un peu Bâti (quand même, qui va avec moi)
Un brin Brillant (pour pouvoir discuter)
Avec des Barnik ou non (pour ça je m'en fou)
mais qui cherche à Bâtir quelque chose de sérieux.

En fait, je cherche:
un Benoît qui comprendra mon anxiété pas toujours fondé
un Brian qui aime découvrir et bouger
un Bruno qui est sensible et qui n'a pas peur d'exprimer ce qu'il pense
un Benjamin qui aimera mes amis comme je les aime
un Baptiste qui est curieux et qui aime la vie

et je ne suis même pas fermée à un Black qui pourra me faire découvrir ses passions.

En fait, je m'avoue un peu désespérée, plus le temps passe, moins je vois ma chance passée. Et pourtant, je le mérite bien, cet amour!

Je ne suis plus capable des sites de rencontre ou l'on rencontre que des nerds à lunettes ou des paranos qui ne veulent que du SEXE.
Je ne veux plus de SEXE, je veux de l'AMOUR. Je ne veux plus Baiser, je veux UN BAISER.

Je suis simplement à la recherche d'un bonheur à partager...